L’ARS a été chargée par le décret n° 2019-258 du 29 mars 2019 de la mise en oeuvre de la prévention des maladies vectorielles transmises par les insectes, vous pouvez consulter ce décret ici !
Que se passe-t-il lorsqu’un professionnel de santé informe l’ARS d’un cas de dengue, de chikungunya ou de Zika ?
Les mesures de protection des personnes
Des mesures de lutte anti-vectorielle sont systématiquement déclenchées dès le signalement d’un malade avec :
- une enquête épidémiologique afin de lister les lieux fréquentés par la personne malade lors de sa période de contagiosité ;
- une enquête entomologique autour des lieux fréquentés par le malade ;
- l’information des collectivités pour l’information des populations ;
- un traitement biocide uniquement lorsque des moustiques adultes sont présents sur un ou plusieurs des lieux fréquentés par le malade (dans un rayon moyen de 150m).
Les objectifs de ces mesures sont d’informer la population locale sur le risque de transmission de la maladie et d’éliminer les gîtes larvaires (et lieux de pontes) et les moustiques adultes, pour éviter tout risque de propagation du virus. Si nécessaire en cas de transmission autochtone (malade sans notion de voyage) des mesures sanitaires de protection de la personne malade et de ses proches sont prises avec une enquête de voisinage et la mobilisation des hôpitaux et des professionnels de santé du secteur concerné afin de retrouver les personnes qui auraient pu être contaminées sans avoir voyagé.
- Lorsque la réalisation d’un traitement biocide est nécessaire l’opérateur de démoustication habilité : identifie les zones d’exclusion de traitement : cours d’eau, ruchers…
- Distribue un flyer, déposé dans les boites aux lettres et affiché dans les 24h00 précédent l’intervention et après une enquête de quartier
- intervient à l’aide d’un nébuliseur depuis la voie publique en fin de nuit, ainsi que directement au domicile de la personne parfois à pied si le contexte le nécessite.
Les ARS peuvent désormais exercer leurs nouvelles prérogatives directement ou les confier à des organismes publics ou privés habilités.
Nota : Les conseils départementaux continuent à exercer pleinement leurs prérogatives en matière de lutte contre les nuisances liées aux piqûres.