
La qualité des eaux de baignades naturelles
Connaître la qualité de l’eau de baignade en mer ou en eau douce est indispensable pour prévenir tout risque pour la santé des baigneurs.
En Occitanie, 3736 prélèvements ont été effectués pendant la saison 2024 sur les 154 sites de baignade en mer et 298 sites de baignades en eau douce.
Chaque année, les communes sont chargées de recenser les sites de baignade situées sur leur territoire, qu'elles soient gérées par une personne publique ou privée.
Une double surveillance pendant toute la saison balnéaire
La baignade se pratiquant en milieu naturel, sans possibilité de traitement, la qualité des eaux de baignade fait l’objet d’une double surveillance durant toute la saison balnéaire. Cette surveillance est organisée en fonction des dates d’ouverture des sites généralement du 15 juin au 15 septembre.
Surveillance quotidienne assurée par le responsable du site,
Contrôle sanitaire mené par l’Agence Régionale de Santé (ARS).
Des prélèvements sont réalisés en des points fixes, situés dans les zones les plus fréquentées ou celles le plus à risque de pollution. En moyenne, 5,7 prélèvements par site en eau douce et 13,1 prélèvements par site en mer sont effectués durant la saison, avec une première analyse entre 10 et 20 jours avant l’ouverture. Ces prélèvements sont réalisés par un laboratoire missionné par l’ARS et agréé par le ministère chargé de la Santé.
Les analyses sont de deux types :
Observations de terrain : présence d’huile minérale, changement anormal de la coloration, présence de déchets, fréquentation…
Analyses microbiologiques : détection de bactéries Escherichia coli et entérocoques. Ces deux paramètres peuvent être complétés par les cyanobactéries si le suivi en est jugé pertinent en raison d'une vulnérabilité connue du site de baignade ou d'un risque suspecté
Pour en savoir plus sur les paramètres contrôlés ; le site baignades.sante.gouv.fr
Une qualité dégradée de l'eau peut conduire à des affections de santé, le plus souvent bénignes : (troubles ORL, troubles gastro-intestinaux). La contamination peut provenir de rejets d‘eaux usées (dysfonctionnement de station d’épuration), d’animaux, ou de ruissellements en cas de fortes pluies. Les résultats sont communiqués sous 48h et affichés sur le site. En cas de non-conformité, des mesures comme l’interdiction de baignade peuvent être prises. Une enquête est alors menée, et la baignade n’est réautorisée qu’après amélioration de la qualité de l’eau.
Le classement des baignades sur 4 ans :
une image réaliste du site de baignade et
de sa vulnérabilité
Le classement des baignades est déterminé grâce à des seuils établis par une directive européenne. il englobe l’ensemble des prélèvements réalisés sur 4 ans. En 2024, en Occitanie 100 % des eaux de baignade en mer et 91,2 % des baignades en eau douce sont classées en excellente ou bonne qualité. On constate une stabilité de la qualité des eaux de baignade de notre région. Ce classement sur 4 ans permet de disposer d’une image réaliste de la baignade car il donne moins d’importance aux pics isolés de pollution, et plus d’importance aux pollutions chroniques.


Consultez les synthèses départementales du classement de la qualité des eaux de baignades
Se protéger pour préserver sa santé
Le soleil a des effets bénéfiques. En plus de remonter le moral, une exposition modérée au rayonnement UV est essentielle à une bonne santé, car elle permet la synthèse de la vitamine D par l’organisme. Cependant, une exposition prolongée ou intense aux rayons ultraviolets (UV) peut représenter un véritable danger pour la santé. Parmi les risques encourus : coups de soleil, lésions oculaires, affaiblissement du système immunitaire, inflammations, vieillissement prématuré de la peau, ou encore cancers cutanés,
Sur la plage en été, les UV représentent le principal danger. L’intensité des UV dépend de l’heure d’exposition, et non de la température ressentie ». Pour se protéger efficacement, il est essentiel de privilégier l’ombre et d’éviter toute exposition directe entre 12 h et 16 h. Cette précaution est encore plus importante pour les enfants de moins d’un an, qui ne doivent pas du tout être exposés au soleil.
Protégez-vous efficacement
Porter des vêtements couvrants, un chapeau à larges bords et des lunettes de soleil est indispensable. Et si la crème solaire est un bon complément, elle ne suffit pas à elle seule : même les protections les plus performantes – à appliquer toutes les deux heures – ne bloquent pas 100 % des UV.
6 Idées reçues sur l’exposition solaire
Face au soleil, certaines idées reçues persistent et peuvent mettre notre santé en danger.
1 - Une bonne crème solaire suffit à me protéger
Faux. Même les crèmes les plus efficaces ne filtrent pas 100 % des rayons UV, en particulier les UVA, qui pénètrent profondément dans la peau. La protection vestimentaire reste essentielle : chapeau, lunettes, vêtements couvrants. La crème solaire doit être un complément, appliquée généreusement et renouvelée régulière ment, notamment sur les zones découvertes.
2 - Une peau bronzée est bien protégée
Le bronzage est une réaction de défense de la peau, mais il ne suffit pas pour se protéger. Il peut réduire les risques de coups de soleil, mais pas ceux liés au vieillissement prématuré ou au cancer de la peau. Une peau bronzée doit continuer à être protégée autant qu’une peau claire.
3 - Seuls les coups de soleil sont dangereux
Faux. Si les UVB sont responsables des coups de soleil visibles, les UVA, eux, agissent en profondeur, sans effet immédiat, mais favorisent fortement le vieillissement cutané et les cancers. Il est donc important de se protéger même sans signe apparent de brûlure.
4 - Les cabines à UV préparent la peau au soleil
C’est une fausse idée très répandue. Une séance de 15 minutes dans une cabine de bronzage en France correspond à une exposition de même durée sur une plage des Caraïbes, sans protection solaire. Les séances de bronzage artificiel ne protègent pas la peau, bien au contraire : elles augmentent le risque de mélanome, un des cancers de la peau les plus graves. La fréquentation des cabines de bronzage est donc fortement déconseillée. Elle est interdite aux mineurs. (Source INCA)
5 - S’il ne fait pas chaud, je ne risque rien
Faux. Les rayons UV ne chauffent pas : ce sont les infrarouges qui donnent la sensation de chaleur. On peut donc subir une forte exposition sans s’en rendre compte, surtout par temps nuageux, venteux ou après une baignade. Seul l’indice UV permet d’évaluer le danger réel. Pour connaître en temps réel les températures et l’index UV, vous pouvez consulter la carte des prévisions de météo-France
6 - Les auto-bronzants et Compléments alimentaires me protègent
Ces produits donnent un teint hâlé, mais ne constituent aucune barrière contre les rayons UV. Ce sont des colorants qui n’ont aucun effet protecteur sur la peau.
Pour en savoir plus
- Mieux se protéger du soleil (Inca)
- Premières chaleurs et exposition aux UV : des gestes simples à adopter (Santé publique France)
- Soleil : attention aux UV ! - Météo-France
- Protéger bébé de l'exposition au soleil - 1000 Premiers Jours
Canicule et fortes chaleurs
La canicule désigne une période de chaleur intense et persistante, souvent accompagnée d’une absence de rafraîchissement nocturne lorsque les seuils de chaleur définis pour le département sont dépassés pendant au moins trois jours et trois nuits consécutifs. Ce phénomène, de plus en plus fréquent et de plus en plus précoce dans notre région en raison du changement climatique, peut entraîner de graves conséquences sur la santé, en particulier pour les personnes vulnérables comme les enfants, les personnes âgées ou les malades chroniques. Les vagues de chaleur peuvent provoquer des malaises, des coups de chaleur, une déshydratation sévère, voire des décès si les précautions nécessaires ne sont pas prises.
Dès le mois de Mai, l’ARS sensibilise tous les établissements sanitaires et médico-sociaux face à ces risques sanitaires. Pendant tout l’été, au plus près des territoires, nos équipes départementales sont engagées dans le suivi de la situation aux côtés des services de chaque Préfecture.
En Occitanie, l’été 2024 a été un des plus chauds depuis ces cinquante dernières années. Selon l’Agence nationale de santé publique/Santé publique France, 437 décès sur l’ensemble de l’été étaient attribuables à une exposition à la chaleur, plus des trois quarts de ces décès concernaient des personnes âgées de 75 ans ou plus. (consultez le bilan régional chaleur et santé en Occitanie Santé publique France )
Le changement climatique provoque une hausse des températures en France, entraînant des vagues de chaleur plus fréquentes, plus longues et plus intenses, comme celles observées entre 2019 et 2023. Afin de mieux afin de mieux prévenir et limiter leur impact, le plan national de gestion des vagues de chaleur a été actualisé, complète le dispositif sur les risques sanitaires piloté par le ministère chargé de la Santé et l’Agence nationale de santé publique/Santé publique France. Il prolonge le dispositif géré par le ministère chargé de la santé, en l’élargissant aux impacts non directement sanitaires : transports, énergie, agriculture, éducation, sports…
Les bons réflexes à adopter pour se protéger de la chaleur

Se baigner en toute sécurité
En France, les noyades accidentelles sont responsables chaque année d’environ 1 000 décès, dont environ 400 pendant l’été. Les enquêtes épidémiologiques montrent que le nombre quotidien de noyades accidentelles suivies ou non d’un décès, augmente pendant les périodes de fortes chaleurs.
La noyade est la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans, et concerne tous les âges. À tous les âges La baignade comporte des risques, des gestes simples peuvent être adoptés pour se baigner en toute sécurité.
POUR LES ENFANTS
• Avant et pendant la baignade, surveiller de manière active et permanente les jeunes enfants
• Ne jamais quitter des yeux les jeunes enfants quand ils jouent au bord de l’eau - Se baigner avec les jeunes enfants lorsqu’ils sont dans l’eau - Désigner un seul adulte par enfant pour la surveillance pendant la baignade
• Tout au long de l’année, apprendre aux enfants à nager le plus tôt possible et familiariser les enfants au milieu aquatique dès le plus jeune âge - Bébé nageur (jusqu’à 3 ans) - Aisance aquatique (de 4 à 6 ans) - Apprentissage de la nage (à partir de 6 ans)
POUR LES ADULTES
• Avant et pendant la baignade
- Respecter les consignes de sécurité et les interdictions de baignade
- Privilégier les zones de baignades surveillées, sécurisées par des sauveteurs professionnels
- Se renseigner sur les conditions météorologiques
- Reporter sa baignade en cas de trouble physique (fatigue, problèmes de santé, frissons…) –
- Éviter toute consommation d’alcool avant de se baigner
- Quel que soit le plan d’eau (piscine, mer, lac, rivière…), vérifier la hauteur d’eau disponible avant de plonger ou de sauter.
- Prévenir un proche avant de se baigner
- Rentrer dans l’eau progressivement en mouillant sa tête, sa nuque et son ventre pour éviter les chocs thermiques particulièrement lorsque la différence de température entre l'eau et l'air est importante
• Tout au long de l’année Il n’est jamais trop tard pour commencer à apprendre à nager
Pour en savoir plus